L’agriculture intensive pointée du doigt
Car « nettoyer » l’eau polluée a un coût pour les collectivités, qui n’est pas négligeable. « Je prends toujours l’exemple de la ville de Munich où il y a 25 ans, ils avaient une pollution de leur périmètre de captage qui était important. Ils ont décidé d’accompagner tous les agriculteurs pour qu’ils pratiquent une agriculture biologique, et aujourd’hui le mètre cube qui sort du périmètre de captage coûte 1 centime d’euros. Alors qu’en Bretagne par exemple pour dépolluer l’eau qui est souillée avec des pesticides et des nitrates, ça coûte 27 centimes. Le rapport, c’est 27 fois plus cher de porter des solutions curatives avec l’argent public de nos impôts que de s’attaquer aux causes ! »